à genève, il y a bien plus révoltant je trouve. par exemple:
http://www.edicom.ch/news/suisse/050815140217.mo.shtml a écrit:Un jeune homme a été mortellement poignardé dans la nuit de samedi à dimanche lors des Fêtes de Genève. Une altercation au Jardin anglais a mal tourné. La police est toujours à la recherche du meurtrier.
Révélée par la presse, l'information a été confirmée à la Radio suisse romande (RSR) par le chef de la police judiciaire Mario Chevalier. Selon lui, quatre jeunes de France voisine discutaient tranquillement au Jardin anglais, véritable coeur des Fêtes de Genève, lorsqu'ils ont été abordés par un individu. Celui-ci leur a semble-t-il proposé de la drogue. Les jeunes ont refusé et une altercation a éclaté entre eux et leur agresseur.
Un jeune a tenté de s'interposer et a pris deux coups de couteau, a poursuivi M. Chevalier. La victime a été acheminée à l'hôpital où elle est décédée quelques heures plus tard. La police est toujours à la recherche du meurtrier.
M. Chevalier a constaté que l'utilisation du couteau pour régler les différends se banalisait aujourd'hui. Il s'est aussi inquiété du manque total de respect des gens dimanche pour les ambulanciers et les policiers. Ceux-ci ont été insultés et ont reçu des bouteilles alors qu'ils portaient secours à la victime.
vous trouvez ça normal ?!
http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatinheadactu/actu_suisse/il_fuit_pour_eviter.html a écrit:SAVIGNY (VD) Attaqué par un animal belliqueux alors qu'il courait dimanche dans les bois, un joggeur s'est fait dérouiller par le maître, qui lui reprochait d'avoir fait peur à son animal
JEAN ELLGASS
15 août 2005
«Je n'ai pas compris ce qui m'arrivait: une sorte de berger allemand m'a sauté dessus alors que je passais entre ses deux maîtres. Il a planté ses crocs dans mon bras, que j'avais instinctivement relevé devant ma gorge.» Pour sûr, S. M.* se souviendra longtemps de son jogging de dimanche après-midi dans les bois de Sainte-Catherine. Non content de s'être fait agresser par un animal «potentiellement dangereux», il se fera boxer dans la foulée par son propriétaire, à qui il demandait de lui fournir son identité. Résultat: une méchante morsure à l'avant-bras, une pommette tuméfiée et de multiples traces de griffures au visage.
«Le jeune animal marchait devant le couple, raconte ce marathonien. Quand j'ai passé au milieu du chemin, la femme l'a immédiatement appelé au pied, mais, au lieu d'obéir, il s'est retourné contre moi.»
Le plus incroyable est à venir. Alors qu'il a décidé de continuer son chemin après avoir relevé qu'un tel chien devrait être tenu en laisse sur un chemin forestier fréquenté par des enfants, S. M. commence à souffrir d'élancements à l'avant-bras et constate des saignements. «J'ai voulu signaler au couple que la morsure nécessitait un contrôle médical et que j'avais besoin d'une identité, mais l'homme m'a vertement insulté. Pour lui, j'étais le coupable, j'avais fait peur à son chien.»
Le sportif insiste, il veut signaler le cas. Essuyant un nouveau refus, il embraye derrière le couple... qui se sépare à un croisement: «Je suivais l'homme depuis un moment quand, tout à coup, il a piqué la mouche. Comme je ne voulais pas me battre, j'ai détalé à travers un champ avant qu'il ne me tombe dessus et me frappe au visage. On a roulé par terre, mais j'ai pu prendre la fuite.» Depuis une ferme, le joggeur appelle la police, qui l'enjoint d'aller porter plainte. «Les gendarmes ne m'ont pas caché que, sans indices précis, l'enquête sera difficile. Tout ce que je sais, c'est que le couple, âgé d'une cinquantaine d'années, appelait le chien «Marion.»
*Nom connu de la rédaction
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