Votre femme à fait son temps...Vendez-là!
DE KADAPA
Dans la caste des yerukala, les hommes de la secte pinchapuri ne peuvent se contenter d’une seule femme. Chez eux, la bigamie, voire la polygamie, est monnaie courante. Mais ce n’est pas tout. L’homme pinchapuri, qui a parfois jusqu’à cinq femmes, se lasse rapidement de ses compagnes. Quand l’une d’elles ne lui plaît plus, il la met en vente. Que les féministes se rassurent, la femme a tout de même son mot à dire. Si l’acheteur ne lui convient pas, elle peut toujours refuser et l’on en reste là.
Comme n’importe quel produit de consommation courante, les épouses ont des prix qui varient selon l’emballage et la date de péremption. Plus une femme est jeune et belle, plus son prix est élevé. Les laiderons sont donc rapidement bradés.
Echangistes ou accros du shopping ? Les propos de Subbaaiah suscitent stupéfaction et consternation : “J’ai vendu ma première femme pour 18 000 roupies [environ 323 euros] : elle n’était pas assez belle. Mais j’ai déboursé 58 000 roupies pour m’en acheter deux autres.”
Et il ne compte pas en rester là. Subbaaiah a l’intention d’en revendre une pour s’en payer une nouvelle. Comme lui, presque tous les hommes pinchapuri s’adonnent à cette frénésie de consommation. Les femmes n’ont pas l’air de s’en offusquer. Il faut dire que c’est la seule vie qu’elles connaissent.
La rationalisation de ce commerce a de quoi faire frémir. Dans cette communauté de 5 000 personnes, les hommes changent de femme comme d’autres changent de voiture. Ce n’est ni un crime ni un tabou, mais un moyen d’empêcher l’adultère.
“Si un homme aime la femme d’un autre et que c’est réciproque, nous leur permettons de devenir mari et femme une fois l’affaire conclue. C’est le meilleur moyen d’éviter les aventures extraconjugales. La vente a lieu en présence de médiateurs et du chef de la caste, mais la femme doit avoir donné son accord préalable. Sinon, la vente ne se fait pas”, explique Subbaaiah.
Ce commerce a été pensé dans les moindres détails. Les enfants vivent avec leur mère et leur beau-père, mais le père biologique demeure leur propriétaire. En réalité, une fois qu’un homme a vendu sa femme, il se fiche comme d’une guigne de sa progéniture. Ces derniers doivent donc se débrouiller et se mettent à mendier, parfois dès l’âge de 5-6 ans, pour nourrir leurs aînés. Les adolescents élèvent des porcs ou aident leurs parents à fabriquer des balais, occupation ancestrale de cette secte.
Ils se rendent à Bombay, Pune et Bangalore pour vendre le produit de leur artisanat. Cette communauté vit dans l’Andhra Pradesh, entre Jammalamadugu, Mydukur, Badvel et Porumanilla.
Les femmes et les enfants travaillent dur, mais les hommes dépensent tout l’argent du ménage pour s’acheter des femmes ou de l’alcool. Comment les intéressées vivent-elles cette situation ? “Personne ne nous force à quoi ce que ce soit”, explique Laxmamma, récemment achetée comme quatrième épouse. Quid du regard du reste de la société ? “Nous nous en fichons. Nous sommes libres et indépendants.”
(Expressindia.com)
La guerre des femmes
Les femmes sont particulièrement mauvaise langue en période d’ovulation, selon une étude menée par la York University de Toronto, au Canada. Lors de leur pic de fertilité, elles ont davantage tendance à critiquer l’apparence des autres femmes. Ce comportement prouve l’existence d’une stratégie de compétition, estime le Dr Maryanne Fisher. Objectif : écarter ses rivales pour accroître ses chances de trouver un partenaire.
New Scientist, Londres
Elle est belle exigeante mais pas encombrante
Vivienne Rose tient sur un écran de téléphone. Pour obtenir un rendez-vous avec elle, il suffit d’un portable de la troisième génération avec capacité vidéo. La V-girl, nouvel avatar du tamagotchi, aime les mots doux : vous pouvez chatter avec elle de vive voix ou par SMS. Offrez-lui des fleurs et des diamants, elle vous dévoilera son univers. Vous oubliez son anniversaire ? Vivienne vous snobe. Mais soyez généreux et vous pourrez la suivre au bureau, dans sa salle de sport, au café, au restaurant, et même chez elle. En tout bien tout honneur. Vivienne a des émotions, mais “elle n’admet pas les relations de nature sexuelle”. Elle ne boude pas l’argent pour autant. La relation est payante, les cadeaux aussi. Pour l’heure, la créature en 3D conçue par la société américaine Artificial Life, basée à Hong Kong, ne vit que sur les portables asiatiques. Aux Etats-Unis, le site (
http://www.imaginarygirlfriends.com) propose non pas des pin-up de synthèse, mais des créatures en chair et en os. Choisissez Anaïs, Diana ou Jennifer. L’élue de votre cœur vous enverra des mails romantiques, des lettres personnalisées et des photos. Idéal pour épater les copains. Elle laissera même des messages sur votre boîte vocale. Comptez 45 dollars pour deux mois d’attentions. Le site anglais (
http://www.virtual-girlfriend.net) offre le même type de service, à 19,99 livres (29 euros) la semaine. Il ne fournit pas non plus de rencontre physique. Malgré son nom, il offre aussi une sélection de jeunes hommes. Et rien de plus si affinités.
Courrier international