par chanterel » 06 Avr 2005 14:00
สวัสดีครับ (sawatdie krap)
Unabomber, le retour
Le maire de Varsovie est-il un dangereux terroriste ? Dans le quotidien israélien Jerusalem Post, c’est la photo de l’Américain Ted Kaczynski, alias Unabomber, qui illustre une interview de Lech Kaczynski, le premier élu de la capitale polonaise. La confusion est d’autant plus troublante, note l’hebdomadaire polonais Politika, que le journaliste venu interviewer Kaczynski (Lech), était accompagné d’un photographe.
Souriez, un mouton vous regarde
Affligé d’un caquètement exaspérant et d’une démarche grotesque, le poulet, avec ou sans tête, est considéré comme l’un des êtres les plus stupides au monde. A tort : cet animal est plutôt malin, révèlent de récentes recherches. L’humble poule peut réaliser des tours difficiles qui feraient la fierté de tout propriétaire de chien. C’est là la conclusion de l’une des très nombreuses études présentées fin mars à Londres, lors du plus grand congrès jamais organisé sur l’intelligence animale. Les résultats sont formels. Certains animaux que l’on croyait aussi bêtes que leurs pieds ressentent des émotions généralement associées à l’homme, telles que la jalousie, l’amour et le chagrin. Quelques-uns sont même capables d’ourdir des projets machiavéliques.
Les moutons, dont on ridiculise l’instinct grégaire, sont en fait très physionomistes. Ils peuvent se rappeler au moins dix personnes et cinquante autres moutons pendant au moins deux ans. Les chercheurs du Babraham Institute, à Cambridge, ont aussi découvert que les moutons sont sensibles aux expressions du visage et que, comme les êtres humains, ils préfèrent les sourires aux grimaces.
D’autres études viennent confirmer l’idée que les moutons nous ressemblent davantage que nous ne le pensions. Certains tests ont notamment montré qu’ils se languissent de leurs compagnons absents. Pour les spécialistes, ces conclusions ébranlent sérieusement la croyance selon laquelle ces animaux n’ont pas de “conscience d’eux-mêmes” et pourraient avoir des conséquences importantes sur les pratiques d’élevage.
Les cochons, quant à eux, auraient un quotient intellectuel largement supérieur à l’intelligence qu’on prête d’ordinaire à un animal de basse-cour. Des chercheurs de l’université de Bristol ont en effet découvert que les cochons sont des faux jetons accomplis et n’hésitent pas à tromper leurs congénères pour pouvoir se goberger.
En matière d’alimentation, les poulets, en revanche, sont des modèles de self-control : ils peuvent renoncer à une gratification immédiate s’ils pensent pouvoir obtenir une portion plus copieuse par la suite. Ces volatiles ont en outre une plus grande conscience de l’espace que les jeunes enfants. Les tests ont notamment montré qu’ils pouvaient apprendre à ouvrir des portes et à s’orienter dans un labyrinthe avec une rapidité que l’on croyait réservée aux chiens et aux chevaux. Ginger, la poule qui dans Chicken Run ouvre à ses congénères les portes de la liberté, n’est peut-être pas aussi loin de la réalité que l’imaginaient ses créateurs.
Les résultats qui risquent le plus d’émouvoir les associations de protection des animaux sont ceux démontrant que les poulets sont sensibles à la douleur. Lors des expériences, les poulets souffrant d’une gêne ou d’une blessure quelconque optaient toujours pour les aliments auxquels on avait ajouté de la morphine. Les poulets en bonne santé choisissaient les aliments sans analgésique. Les scientifiques et délégués des gouvernements de quarante-trois pays venus discuter de la façon dont la société doit traiter les animaux ont appris, entre autres choses, que les mulots sylvestres fabriquent leurs propres panneaux indicateurs en utilisant des petites branches et des cailloux pour marquer les endroits où la nourriture abonde et qu’ils prennent des raccourcis pour regagner leur trou.
Le perroquet, lui, s’est montré à la hauteur de sa réputation : un perroquet gris a assimilé 1 000 mots et a appris à communiquer avec une aisance qui ferait honte à certains adultes britanniques. Les perroquets auraient une intelligence comparable à celle d’un enfant de 5 ans.
Mark Townsend
The Observer, Londres
Au poil
Un cactus sur lequel poussent des poils pubiens ? Voilà qui ne manque pas de piquant. Cette œuvre conçue par Laura Cinti est l’une des pièces phares du Festival international des sciences d’Edimbourg, en Ecosse. Pour réaliser The Cactus Project, l’artiste “transgénique” dit avoir introduit du matériel génétique humain dans le génome d’une cactée. En 2000, l’artiste brésilien Eduardo Kac avait déjà exposé un lapin transgénique vert fluorescent, doté d’un gène de méduse. Si le directeur du Scottish Arts Council – l’ancien évêque d’Edimbourg – a quelques réserves en ce qui concerne la manipulation d’animaux, l’œuvre de Laura Cinti ne lui pose pas de problème éthique. “Faire pousser des poils pubiens sur un cactus ne fait de mal à personne”, estime-t-il.
Scotland on Sunday, Edimbourg
“La Joconde”, œuvre satanique
Les négociations au sommet ont enfin abouti : La Joconde quittera le Louvre pour Moscou. Mona Lisa sera le clou de la grande exposition “Russie-Italie, de Giotto à Malevitch”, organisée par le musée des beaux-arts Pouchkine. Mais la venue de Mona Lisa ne fait pas l’unanimité. Exposer une “œuvre qui s’inspire des cultes sataniques” dans la capitale russe est un sacrilège, estime l’organisation orthodoxe radicale Aller jusqu’au bout. “Que ceux qui veulent vraiment voir les œuvres sataniques de Léonard aillent dans la France catholique”, clame-t-elle. La Joconde, protégée par une vitre pare-balles et un rayon laser, sera placée sous haute surveillance. La visite aura lieu à distance et sur trois niveaux. Le prix du billet dépendra de la vitesse de déambulation ; l’étage inférieur – le plus cher – sera le plus lent. Comme autrefois au mausolée de Lénine, les visiteurs ne pourront pas s’arrêter. Seuls les députés de la Douma pourront bénéficier des quelques chaises disposées devant la toile. L’œuvre a été assurée pour 600 millions de dollars, un chiffre jugé dérisoire par les experts, écrivait – le 1er avril – le quotidien Novyé Izvestia.
Le sabre du dragon, une arme virtuelle qui tue pour de bon
Un joueur en ligne de 41 ans, Qiu Chengwei, vient de comparaître devant le tribunal intermédiaire du peuple n° 2 de Shanghai pour avoir tué à coups de couteau un autre joueur, du nom de Zhu Caoyuan. Motif du meurtre : Zhu avait vendu, pour la somme de 7 200 yuans, le Sabre du dragon, une cyberarme du jeu de rôle Legend of Mir 3 que Qiu lui avait prêtée. En apprenant les faits, ce dernier était allé déclarer le “vol” à la police, mais celle-ci l’avait éconduit en lui disant que les armes virtuelles n’étaient pas protégées par la loi. Malgré les promesses de Zhu de lui restituer l’argent qu’il avait empoché, il avait perdu patience et l’avait agressé avant d’aller se rendre à la police.
Sur les conseils de son avocat, Qiu a déclaré devant les juges qu’il avait l’intention de blesser Zhu mais pas de lui donner la mort. Mais le procureur a fait valoir que “dans la mesure où les cyberarmes ne sont pas protégées par la loi chinoise, Zhu n’était coupable d’aucun délit”. Le tribunal n’a pas encore rendu son verdict mais, en vertu de la loi chinoise, Qiu est passible de la peine de mort quelle que soit la charge retenue contre lui. En cas de condamnation, il aura néanmoins la possibilité de faire appel.
Ce procès est la seconde grande affaire engendrée en Chine par le vide juridique concernant la propriété des cyberarmes. La première remonte à novembre 2003 : un joueur de 23 ans de la province du Hebei, dans le nord de la Chine, avait porté plainte contre Arctic Ice Technology, une société de jeux en ligne qui lui avait volé toutes les armes et les victoires qu’il avait amassées en jouant à un de ses jeux pendant plusieurs mois.
Depuis lors, les procès intentés par des joueurs en ligne pour des vols d’armes virtuelles se multiplient. “Les armures et les sabres utilisés dans les jeux en ligne devraient être considérés comme des biens privés, car les joueurs consacrent du temps et de l’argent à leur acquisition”, observe Wang Zongyu, maître de conférences à la faculté de droit de la Renmin Daxue [Université du peuple], à Pékin. “Il est d’ailleurs fréquent que ces objets virtuels fassent l’objet de tractations entre joueurs.”
Mais les premiers intéressés appellent à la prudence. “Les ‘biens’ d’un joueur ne représentent rien pour autrui, car ce ne sont que des données abstraites élaborées par des sociétés”, souligne un responsable d’une société de jeux en ligne de Shanghai. Dans cette ville, qui compte le plus grand nombre de joueurs en ligne du pays, les fournisseurs de jeux envisagent de mettre sur pied un système de règlement des conflits à l’intention des joueurs lésés. “Notre organisation a pris des dispositions pour faciliter le règlement des litiges sur des biens virtuels”, confirme Shang Jiangang, avocat de la toute nouvelle Association des jeux en ligne de Shanghai. “En cas de vol de cyberarmes, les joueurs doivent le déclarer au fournisseur du jeu, qui prendra les mesures qui s’imposent.”
Cao Li et Jiao Xiaoyang
China Daily, Pékin
Vachement chouette
La solidarité prend parfois des formes inattendues. Un vendeur de voitures canadien invite les agriculteurs frappés par la crise de la vache folle à troquer leurs bêtes contre des véhicules. L’offre est valable un mois, à concurrence de douze vaches par voiture ou camion. “Ça leur remonte le moral”, commente Walter Piccott, de Charlottetown. Depuis que les Etats-Unis ont fermé leur frontière au bétail canadien, il y a vingt-deux mois, les dettes s’accumulent plus vite que le fumier chez les exploitants du pays, écrit le Globe and Mail.
Pas très catholique
Une foule de joueurs de loto italiens mise sur les numéros liés à la mort du pape, indique l’agence Ansa. A Rome, la combinaison 21-37-2-84 est particulièrement prisée : ces chiffres représentent respectivement l’heure de la disparition du souverain pontife, le jour de son décès et son âge. A Naples, les chiffres les plus joués sont le 47, symbole du mort dans l’art divinatoire local de la smorfia, le 84 (l’église) et le 89 (le pape). Ces derniers temps, les Napolitains ont aussi un faible pour le 26, durée du pontificat.
De l’air
Sauvez le Japon : tombez la veste ! Soucieux d’économies d’énergie, le Premier ministre nippon passera l’été en manches de chemise. Il a demandé à ses ministres d’en faire autant, histoire de convertir toute la nation à la lutte antigaspi. A Osaka ou à Tokyo, le thermomètre peut afficher 38 °C, et dans les bureaux, l’air conditionné fonctionne à plein régime. Koizumi a le soutien de la ministre de l’Environnement, Yuriko Yoike, qui a promis d’organiser un défilé de mode pour aider les ministres à retrousser leurs manches.
(Japan Today.com)
La croix et la lanière
Crucifié ou licencié ? Flagellé ou mis à pied ? A Pâques, dix-neuf policiers philippins ont choisi de se faire mettre en croix ou de se fouetter le dos en guise de sanction disciplinaire. “Ils étaient heureux d’avoir une chance de se repentir”, a déclaré le chef de la police de Luçon, promoteur de cette nouvelle formule. La crucifixion permettait de racheter plus de 120 jours d’absentéisme, note le Manila Times.
Mangeurs d’âme ?
Au lycée Attécoubé d’Abidjan, les élèves de terminale D3 vivent un cauchemar : ils sont accusés d’avoir mangé l’âme de trois enseignants, morts l’un après l’autre fin 2004. Les certificats de décès sont pourtant formels : Gnagne Dorcas est morte d’hypertension, Natchia Charles était atteint de paludisme et Coulibaly Oumar de typhoïde. Mais rien n’y fait : le censeur de l’établissement, Sess Adou, a révélé après le premier décès qu’il avait vu en songe une liste d’enseignants qui ne verraient pas la prochaine année scolaire. Ces morts ne sont pas naturelles, soutient-il. “Pour arrêter l’hécatombe, il faut que les élèves, le corps professoral et les autres employés de l’établissement se confient à Jésus. Je prie pour repérer les autels démoniaques et chasser les esprits qu’ils abritent.” Ngran Liliale, une professeur de philo, n’en démord pas. “Les élèves sont bel et bien des sorciers, et je ne mettrai plus jamais les pieds dans cette classe”, a-t-elle déclaré à l’agence de presse Syfia. Galati Ferdinand, remplaçant de la première victime des mangeurs d’âme, est tétanisé par la peur : “Je les ai suppliés de m’épargner. Ils doivent avoir pitié de nous afin que nous puissions achever l’année scolaire.” Et les acteurs de ce drame urbain “se demandent secrètement s’ils doivent s’adresser à Dieu ou à leurs vieux fétiches”, conclut Le Messager de Douala.
Quand l'oeuf tombe sur la pierre, c'est l'oeuf qui casse
Quand la pierre tombe sur l'oeuf, c'est l'oeuf qui casse.