Bonsoir le monde
Interdit de cafter !
La CNIL vient d'enterrer les dernières gesticulations d'une ancienne habitude bien dégueulasse, qui a eu ses heures de gloire dans les moments les plus sombres de notre histoire. La Commission vient d'annoncer qu'elle s'opposait à la mise en oeuvre de systèmes de dénonciation au sein des entreprises. Plusieurs entreprises internationnales, s'inspirant d'une loi américaine (Sarbanes-Oxley), cherchaient en effet à mettre en place des dispositifs permettant aux salariés de balancer des collègues jugés "pas très sérieux", "incompétents" ou "peu travailleurs" aux hautes instances d'une direction qui ne se priverait pas d'engager des mesures ressemblant à s'y méprendre à une mise à la porte. La méthode de délation utiliserait donc tous les moyens possibles et imaginables afin de faire respecter le droit de l'entreprise (si possible, prononcer ces derniers mots AFEC UN KRO AGZENT SAXON). Ainsi, n'importe quel enfoiré employé, voulant faire le ménage par le vide autour de soi, pourrait anonymement balancer ses collègues indésirables par mail, téléphone, courrier (un grand classique) et, pourquoi pas, par SMS...
Ainsi, il a été clairement spécifié que réaliser une "alerte éthique" de façon anonyme ne pouvait que "renforcer le risque de dénonciation calomnieuse", tout en soulignant le fait que tout employé trainé dans la bouse par ses bien aimés "collègues" n'aurait pas la possibilité de se défendre. Entre autres choses, la CNIL a rappelé qu'il existait déjà un attirail d'outils permettant de garantir le respect de la loi, en matière de remontage de bretelles de l'employé.
* Si vous voulez avoir plus de précisions à ce propos
Source PPC
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