à Atao, en effet, en .tiff, la taille tes fichiers augmentent dangereusement. Lorsque tu juges ton travail sous photoshop inachevé, tu as intérêt de l'enregistrer sous format .psd. Personnellement j'utilise généralement le .tiff 16 bits sans les calques, moins complet que celui intégrant chacun des calques, mais permettant des corrections ultérieures et étant partageable.
Voici une description de mon flux de travail:
- introduction de la carte SD, visionnage et petite sélection sur les jpeg: suppression de quelques images (raw et jpeg) telles que flous, bougés ou sans intérêt (environ - 10% si j'étais en forme)
- copie des raw dans un dossier "xxx originaux" et déplacement des jpeg dans un autre dossier, que je supprimerais une fois le traitement terminé, avantage supplémentaire: en voyage, la carte fait également office de sauvegarde et les photos sans jpeg sont celles qui ont déjà été copiées précédemment. J'utilise un Sony DSC RX 100, ses fichiers sont d'une taille moyenne de 20Mo par RAW et 4 Mo par jpeg.
- importation des images RAW sous lightroom 4.3 puis localisation via la section "carte", synchronisation des données GPS plus métadonnées (telles que copyright...) et retour à la section "bibliothèque" et là: sélection, en général je revisionne mes images jpeg à ce moment là (windows, tout comme mac, ne savent pas encore lire les images du RX 100), je marque les images à traiter d'un drapeau blanc puis je les isole afin de les exporter via le plugin opendirectly dans DxO dont je préfère le dématriçage pour cet appareil. Jusque là chaque photo fait 20 Mo plus les quelques kilo de données de lightroom.
- dématriçage et développement sous DxO dans un dossier finement baptisé DxO export que je ne sauvegarderais pas et effacerais même quelques mois plus tard. A ce stade une image fait près de 100Mo. en .tiff 16 bit sous espace adobe RVB, celui de mon appareil, non compressé
- retour sous ligtroom pour terminer le développement, DxO ne permet pas la retouche localisée, puis export en .tiff 16 bits dans un dossier "xxx HD", chaque image est aux environs de 10 Mo
- ouverture de photoshop du dossier "xxx HD" et quelques peaufinages de quelques teintes, suppression d'éventuelles bouteilles plastiques ou câbles disgracieux... et export en remplacement de l'image issue de lightroom en .tiff 16 bit non compressée sans les calques, sauf si je ne suis pas tout à fait satisfait ou que j'ai fait des calques complexes tels que des extractions et que je compte revenir dessus, dans ce cas, en .psd avec tous les calques.
Voilà, on a de bien jolies photos, malheureusement guère partageables, et donc, on continue !
- passage à l'espace sRGB, plus pauvre mais à l'affichage plus fiable et universel. Personnellement, j'utilise le Canon DPP de mon ancien boitier, et hop... j'obtiens un dossier temporaire de photos au même format mais en .jpeg dans l'espace sRGB, leur taille est devenue d'environ 10Mo, mais ça a toujours du mal à passer via le net et donc, avant d'effacer ce fichier temporaire, situé sur un autre disque dur que celui contenant les originaux afin que l'opération soit plus rapide, on continue avec un redimensionnement:
- ouverture de MIR (multiple image resizer.NET) et redimensionnement pour rentrer dans un écran full HD (1920x1080), pratique pour montrer les photos à maman sur son beau plasma HD, accompagné d'un appauvrissement de couleur peu perceptible des jpeg à 85% et les images ne font plus que 400 à 500 ko !
Pour résumer au cours du traitement un fichier photo RAW de 20 Mo, archivé ainsi que sont fichier lightroom, va grossir jusqu'à devenir un beau bébé .tiff de 100 Mo, dont la dernière variante sera conservée (pour nouvelle retouche ou impression...) avant de garnir le web, les mails ainsi que mon ordinateur portable, téléphone portable... sous la modeste taille de 500 ko. Soit au final trois fichiers à conserver pieusement: le RAW, le .tiff retravaillé et un jpeg pour tous les jours
Vous pouvez consulter ma galerie :
http://galerie.fredo.info/ Tout ça pour dire que ça prend pas mal de place sur les disques durs, principal et sauvegardes, et que donc il suffit de garder tous les originaux, les versions sélectionnées et traitées "haute qualité", pour lesquelles le .tiff 16 bits non compressé est adapté, et une version "de tous les jours", les autres intermédiaires devenant bien encombrants...