28 semaines plus tard... Une autre paire de manche ici. Sous un certain angle on a un film qui surclasse assez aisément le navet qu'était le premier opus, de par l'absence de fioritures grotesques qui plombaient son prédécessur, mais sous un autre angle on a juste un énième film de zombies à un moment où on frise franchement la saturation (comme avec les "Ring" à une époque). D'ailleurs pour certains, dont je fais partie, c'est déjà fait.
Pour ceux qui n'ont pas encore vu les 38'000 remakes récents ça peut être un film sympa pour se déconnecter les neurones un moment, les autre peuvent passer leur chemin, ils ont certainement déjà vu mieux dans le genre.
Nobody Knows, inspiré d'un fait divers sordide, et, chose peu commune, édulcoré par rapport à l'histoire originale (sans pour autant perdre un iota de son impact, je vous l'assure). La raison probable: en reprenant la stricte histoire originale, le public aurait probablement cru à un montage en épingle, tant cela dépasse l'entendement. De quoi s'agit-il? D'une mère et ses quatre enfants non-déclarés dans un minuscule appartement, qui un beau jour disparaît pour ne plus jamais revenir, laissant les gosses livrés à eux-mêmes.
Très fort dans sa façon de ne jamais tomber dans le piège du pathos larmoyant, on suit la lente et inexorable descente aux enfers de la fratrie en essayant de se convaincre que non, ça n'a pas pu arriver. Une belle réussite.