J'ai trouvé une petite invention assez pratique, voyez par vous-meme...
Imaginez une sorte de micro-ondes, capable de laver et sécher en 10 minutes vos baskets malodorantes. Cette invention sud-africaine devrait être en vente d'ici peu dans plusieurs pays du monde.
Désespoir
Cheslyn Swart a mis au point son invention "par pur désespoir" après avoir perdu son emploi de vendeur de téléphones cellulaires il y a six ans. Dépourvu de toute qualification technique, ce jeune Sud-Africain de 24 ans a appris sur le tas, en désossant chez lui sa propre machine à laver, pièce par pièce. Son invention sera dans les magasins d'Afrique du Sud à partir de mars, et dans d'autres pays du monde en juin.
Sans eau
De la taille d'un four à micro-ondes, "Nu-Sportshoe" peut contenir deux paires de baskets, nettoyés par chaleur sèche et grâce à un solvant également mis au point par le jeune inventeur. "La machine n'a pas besoin d'eau. Elle projette le solvant à grande pression et à haute température sur les chaussures, enlevant toute saleté. En 10 minutes, elles sont propres et sèches" ajoute Enver Buys. Son prix devrait s'élever à environ 1.500 rands (200 euros).
Gain de temps
Cheslyn Swart a expliqué que l'idée lui était venue en pensant à "l'effort nécessaire pour nettoyer ces trucs. Vous devez les laver, puis les rincer pendant 10 minutes et il faut encore toute une journée pour les sécher au soleil. Et s'il pleut, vous n'avez plus qu'à attendre qu'elles sèchent devant un radiateur". L'inventeur négocie la vente de son produit à des gymnases. "L'idée est qu'après votre séance, vous mettez vos baskets dans la machine. Et le temps d'une douche, vos chaussures sont propres et sèches."
Fabrication
La mise au point du "Nu-Sportshoe" n'a pas été simple. Selon Enver Buys, le premier prototype était "horrible". "Nous avons littéralement dû recourir à une grue pour le soulever. C'était de l'acier pur. Dix personnes ne pouvaient le déplacer. C'était massif. Une monstruosité." M. Buys, dont le cabinet Chaza Strategic Management aide les entrepreneurs à trouver des fonds et à développer leurs idées, a alors appelé au secours des amis "spécialisés dans le design".
Design
Avec leur aide, le "monstre" a pris une taille acceptable. L'investissement a été financé par deux particuliers à hauteur de 138.000 euros et par le gouvernement danois. "Swart a pris contact avec le gouvernement danois en 1999 et ils ont fait des études de marché en Europe, en Amérique et en Asie. Les résultats montrent que 3 millions de personnes devraient acheter le produit au cours de la première année", affirme Enver Buys.
Chiffre d'affaires
"Nous espérons un chiffre d'affaires de 250 millions de rands pour la première année fiscale (...) Les bénéfices dans la région devraient atteindre 120 millions de rands", espère pour sa part Cheslyn Swart. (belga/CA)
Source http://www.7sur7.be/hln/cch/det/art_161398.html
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